ANDROMAQUE
Un monument du théâtre de Racine, comme en 1673
En 1667, Andromaque fut pour le genre de la tragédie un choc théâtral de la même force que, trente ans auparavant, Le Cid de Corneille pour la tragi-comédie ou, cinq ans plus tôt, L’École des femmes de Molière pour la comédie.
SYNOPSIS
Dans cette tragédie, où chacun aime sans être payé de retour, des héros sont irrésistiblement poussés par la passion amoureuse à faire tout le contraire de ce que leur devoir impose. Pour la première fois dans l’histoire du théâtre français, régicides et persécuteurs de princesses ne sont plus des usurpateurs despotiques foncièrement méchants, mais de vrais héros que la passion pourrait rendre criminels. Faisant renaître sous nos yeux les filles et les fils des acteurs de la guerre de Troie, Racine ramène sur scène le bruit et la fureur de la plus haute légende grecque.
PRÉSENTATION DU SPECTACLE
Cette tragédie est présentée avec les techniques de déclamation et de jeu connues pour la seconde moitié du XVIIe siècle, mais aussi avec la restitution historiquement informée de costumes pour quatre des personnages et de la musique à chaque entracte, assurée par une bande de quatre violons jouant, comme à l’époque, en tenue basse avec des archets 1660, le répertoire des airs à la mode qu’on insérait entre chaque acte.
THÉÂTRE-MOLIÈRE-SORBONNE
Par la troupe et la bande de violons de l’atelier Théâtre Molière Sorbonne
sous la direction de Georges Forestier
Direction artistique et scientifique : Mickaël Bouffard et Jean-Noël Laurenti
Direction de la bande de violons : Hélène Houzel et Matthieu Franchin
Costumes : Mickaël Bouffard et Delphine Desnus
en partenariat avec le Lycée des métiers La Source de Nogent-sur-Marne et la classe de broderie de l’École Duperré.
